Au Docteur d’Oc, nous sommes des généralistes en exercice. Notre lectorat est composé de médecins généralistes. Soigner les malades est notre vocation. Il nous a donc paru normal de nous intéresser à cette malade célèbre. Dès l’abord, le cas nous a paru grave. Il nécessite de la méthode. Après réflexion, nous avons décidé de le soumettre à la sagacité d’un groupe de généralistes expérimentés.
La démarche devait être rigoureuse.
Les docteurs Laroze et Teyssier, ont commencé par rassembler les éléments de l’histoire de la maladie.
Puis les docteurs Angles, Rosé, Sopena, Roussy, Bonnin et Pariente ont collecté et analysé les symptômes, proposé des examens complémentaires avant que les docteurs Toutlemonde et Cassaing n’apportent d’autres éléments de diagnostic et n’évoquent certaines hypothèses.
Enfin, au docteur Bensoussan est revenu le redoutable privilège de faire des propositions thérapeutiques.
Nous sommes bien conscients de notre présomption en nous attaquant à un cas aussi difficile.
Nous savons nos lacunes. Aussi en appelons-nous, à vous chers confrères qui nous lisez. Vous saurez, nous n’en doutons pas, débusquer les symptômes laissés dans l’ombre, évoquer les diagnostics différentiels qui nous ont échappé, proposer, enfin, des thérapeutiques sages ou audacieuses, voire révolutionnaires pour guérir cette patiente délicate… À moins que le cas ne dépasse les ressources de la médecine. Dans ce cas, chers lecteurs, vous saurez nous garder de l’acharnement thérapeutique.