Surveiller son taux de cholestérol est très important, mais quels sont les différents cholestérols ? Pourquoi parle-t-on de bon et de mauvais cholestérol ? Quel est le bon rapport HDL/LDL ? On vous explique.
Le cholestérol
Si la graisse est indispensable à la vie et de facto le cholestérol, il ne faut pas en avoir trop dans le sang. En effet, trop de cholestérol dans le sang peut provoquer des plaques d’athéromes (dépôts de graisse) dans les artères, responsables d’AVC et d’infarctus.
Ainsi, surveiller son taux de cholestérol est absolument essentiel pour tout adulte dès 20 ans. Par ailleurs, les personnes cumulant d’autres facteurs de risques (tabagisme, diabète, obésité, hypertension artérielle, hérédité…) doivent être d’autant plus attentives à leur taux de cholestérol. Le cholestérol total doit idéalement être inférieur à 2 g/l. On parle donc d’hypercholestérolémie à partir de 2 g.
Il existe cependant deux types de cholestérol : le HDL dit « le bon cholestérol », et le LDL dit « le mauvais cholestérol ».
Le bon cholestérol, HDL
Le bon cholestérol, LDL (High Density Protein), est une protéine qui a pour fonction de transporter l’excédent de cholestérol vers le foie pour effectuer son élimination. Ainsi, plus le taux HDL est élevé, plus la probabilité de développer une athérosclérose est faible. Son taux doit être idéalement supérieur à 0,35 g/l.
Grâce aux deux taux, LDL et HDL, on peut calculer le rapport HDL/LDL. La valeur standard est de 4. Bien sûr, ces taux ne sont que des moyennes. Avant de vous inquiéter ou de changer vos habitudes alimentaires, prenez conseil auprès de votre médecin, car il est le plus à même d’interpréter vos résultats d’analyses suivant votre situation de santé.
Le mauvais cholestérol, LDL
Le mauvais cholestérol, LDL (Low Density Protein), est une protéine qui transporte la graisse provenant des aliments vers les tissus. Son taux doit être idéalement inférieur à 1,6 g/l. Un taux élevé de LDL est un facteur aggravant le risque de développer une athérosclérose (dépôts de graisse dans les artères) favorisant infarctus et AVC.
Pour limiter l’apport de LDL par l’alimentation, il vous faut préférer une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et produits frais. Plus vous préparez vous-mêmes vos repas, plus vous contrôlez l’apport de graisses. En effet, les aliments transformés cachent souvent des graisses inutiles en plus des sucres et sel ajoutés.
Enfin, sachez que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne selon le terrain génétique. Certains individus ont malheureusement un taux de cholestérol élevé naturellement. Ils sont donc obligés de faire plus attention à leur alimentation.